22.7.12

La facilité est relative...

Depuis quelque temps, je comprends entièrement l'expression fucking four dans toute sa splendeur. On dirait que Calixte est continuellement en SPM. On ne sait jamais lequel, entre le garçon doux et intéressé et l'hyperactif crieur, se lèvera le matin. Aujourd'hui a été une journée particulièrement éprouvante où Calixte en profité d'un moment en punition dans sa chambre pour dessiner sur ses murs avec des clés... Il a 4 ans, pas 1 an, en passant. Brûlée!! Heureusement, nous avons connu de beaux moments au parc alors qu'il a fait un petit tour de vélo sans ses roues d'entraînement, pour la première fois. Il est pas mal bon, ce petit sportif. Il est tombé et s'est éraflé le coude, mais ce qu'il l'a fait pleurer, c'est de voir sa sonnette se casser en quelques morceaux : Nooooon! Ma belle sonnette! Ouahhhhhh! Soupir. 1$ perdu chez Dollorama. Too bad. Bref, les mauvaises journées sont très pénibles. J'y vois un mélange du fucking four naturel et de signes précurseurs d'un sérieux trouble de déficit d'attention. Il faut préciser que même dans les bonnes journées, c'est du sport. On en voit, des enfants de 4 ans, quand on sort en public. Ils ne sont pas tous derrière le comptoir à poser 36 questions aux employés. Le nôtre, il est toujours en train de se sauver, de parler à des inconnus, de trouver le moyen de faire ce qu'il ne faut pas et au mauvais moment... Sérieusement, pas de break! Il ne reste pas à nos côtés, jamais! Les enfants qui se noient, je comprends ça. Si j'avais une piscine, Calixte trouverait sûrement le moyen de briser le cadenas ou de passer par-dessus la clôture en 2 secondes et demi. On a un loquet sur notre porte d'entrée depuis qu'il a 2 ans. On en a encore besoin aujourd'hui pour pas qu'il aille voir les voisins à 7h du matin. J'ai constamment peur pour sa sécurité. À la garderie, on ne lui permet plus d'aller à la toilette seul comme les autres enfants de son groupe. Pourquoi? Parce qu'un beau jour, il est allé et n'est jamais revenu. Il avait fouillé dans les armoires de la salle de bain, puis avait fait la tournée des autres locaux pour aller embrasser les éducatrices. Come on!! À ceux qu voudraient me demander: "À quand le prochain bébé?", je leur dirai que je dois m'abstenir si je veux garder le premier en vie. J'ai hâte de voir comment ça va se passer à la prématernelle.

3.4.12

Le bonheur de la simplicité

Il ne faut jamais sous-estimer la valeur de la simplicité. If it ain't broke, don't fix it...

Maintenant que Calixte a 4 ans, il semble de plus en plus faisable (et non nécessairement souhaitable) d'ajouter un bébé dans la famille. Nous sommes encore relativement jeunes, assez pour élever un autre enfant à partir de zéro, alors il nous arrive d'y penser. Calixte aime l'idée d'avoir un frère, c'est un petit gars sociable, mais il aime aussi passer du temps calme chez lui.

Malgré tout, je ne peux m'empêcher de craindre de briser une famille parfaite. Autour de nous, tous les couples (ou presque) semblent battre de l'aile à partir du deuxième enfant et je ne les blâme pas! Le stress qui se multiplie par 100, ça ne peut faire autrement que d'amener des conséquences, surtout pour les couples, qui, sans trop y réfléchir, ont toujours anticipé avoir "deux enfants ou plus".

Par expérience de vie, autre que parentale, je sais qu'il ne faut jamais négliger l'importance de la vie "facile". Il faut savoir profiter de ce qu'on a et non vivre dans l'anticipation d'une autre situation - potentiellement meilleure. C'est dans cette optique que je crois que notre choix de n'avoir qu'un seul enfant se confirme. On ne veut pas se détruire comme couple, ni comme famille. On veut continuer à vivre une vie facile, agréable, qu'on sent avoir vraiment choisie. Calixte aura aussi à faire ses choix, plus tard, peut-être différents, mais en attendant, il ne pourra pas nous reprocher d'avoir fait les nôtres à la légère.

Pourquoi parler si souvent de cette décision de ne pas avoir d'autres enfants? Probablement parce que je n'ai pas encore fait la paix avec elle. Mais ça s'en vient...

Note : L'écriture de ce billet est merdique et non révisée. C'est ça quand on se sert du iPad.

19.1.12

4 ans bientôt

Calixte aura 4 ans dans 2 semaines! 4 ans!
Ce sera aussi la fête de Bébé Poumier qui, lui, aura 5 ans...

Des fois, je raisonne à l'inverse de la plupart des mamans et je trouve que mon garçon ne vieillit pas vite (je sais, je vais le regretter), mais c'est seulement parce que je ne suis pas très type bébé. Je me dis que l'école n'arrive pas assez vite, mais c'est juste parce que j'ai hâte de pouvoir discuter un peu plus avec lui et d'autres choses que de pompiers, d'Umizoomi et de constructions. En même temps, il est à un âge où les gens le trouvent encore cute quand il fait le guignol alors j'espère qu'il en profite bien.

Une chose est certaine, c'est un bon gars... tsé, un vrai bon gars, un gars pas méchant (contrairement à ce que l'on pourrait penser, je ne veux pas dire qu'il est semi-débile). Il est arrivé petit bébé, beau comme un coeur, souriant, fin, bon... un ange, du type qui fait chier n'importe quelle maman qui doit se taper des crises de nuit et de jour avec son enfant à elle.

C'est ça, on a toujours senti que Calixte était une bonne personne, une belle âme, si on veut entrer dans le new age. Anyway, il est toujours comme ça, fondamentalement... En-dessous de ses cris stridents, de ses jokes de caca, de ses courses tout nu dans toute la maison, de son obstinage pour manger devant la télé, de son chignage à l'heure du dodo, de ses visites dans le lit à 6h du matin, il y a un bon petit gars qui veut rester bon, qui aime le monde et qui veut qu'on l'aime.

C'est vraiment la Poune de sa génération. Mais il va falloir qu'il travaille son répertoire de blagues.

Calixte, c'est le fils parfait.
Pas de pression, là.