1.5.08

2e début

C’est le Jour 2 de bébé Côme chez nous et je ne peux même pas être avec lui. Je sais que c’est difficile pour Boobie qui doit se réhabituer à s’occuper d’un bébé pendant le jour et que cette fois-ci, elle le fait sans moi. Je sais que ce n’est pas qu’un événement joyeux, que ça ravive une peine et des souvenirs de PLPC. Aujourd’hui, je réalise que ça va être difficile pour moi aussi, de ne pas être avec mes deux amours : ma blonde et mon petit bébé crapaud. Je vais m’habituer… De toute manière, le congé parental va bien arriver un jour. Un jour pas si lointain. Pour l’instant, ça me fait de la peine parce que je sais que Boobie a besoin de mon soutien et que Côme doit m’apprivoiser. Je ne pensais pas me sentir comme ça, mais je m’ennuie et j’ai vraiment hâte de retrouver ma petite famille ce soir, de donner le bain au bébé et de prendre Boobie dans mes bras. On croirait que c’est les hormones, mais non!

Je suis de plus en plus convaincue que PLPC m’a enseigné des leçons de vie, bien malgré lui. Je n’ai pas toujours été heureuse de ma ‘façon d’être mère’ avec lui et je me suis même demandé si j’étais réellement capable de devenir la maman que je voulais être. J’aurais voulu être plus chaleureuse, plus attachée, plus protectrice, je ne sais pas… Puis, PLPC est parti, à 3h d’avis, un vendredi soir. Évidemment, ç’a bouleversé ma vie. Je croyais que l’expérience m’avait rendue encore moins mère que je ne l’avais pensé auparavant (!).

En fin de compte, je réalise avec Côme que c’est tout le contraire. Ma capacité à aimer a évolué, ma fibre maternelle s’est développée. J’aimais PLPC et je l’aime encore, mais la tendresse (eh oui) que je porte à Côme est plus spontanée, plus rapide, plus claire. Pourtant, je ne l’aime pas plus – je le connais à peine! J’ai beaucoup d’affection pour lui, peut-être parce qu’il est tout petit et encore plus dépendant que PLPC ne l’était lorsqu’il est arrivé chez nous. Le tout début de la vie de Côme a été particulièrement difficile, sa santé est plus à risque, il est né minuscule. Je ne sais pas si ça motive mon sentiment protecteur, peut-être… L’important c’est que l’idée de PLPC m’aide à avancer et à donner le meilleur de moi-même (vive les clichés!). Je le fais pour Côme et pour mon bonnichon aussi.

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